Qu’entend-on vraiment par « appropriation »?

 

 Il y a appropriation et appropriation

 

               Avant de discuter de l’emploi d’un mot qui ne fait pas partie de mon vocabulaire actif, j’aime bien m’assurer du sens que lui attribue mon dictionnaire. En l’occurrence Le Petit Robert. Question de ne pas faire réagir inutilement mes lecteurs qui, eux, l’auraient peut-être déjà fait. 

Voici donc les deux seules acceptions que, depuis son apparition dans le paysage dictionnairique (i.e. depuis 1967), cet ouvrage attribue au mot appropriation :

  1. Didact. Action d’approprier, de rendre propre à un usage, à une destination. ➙adaptation. « Ce qui fait un chef-d’œuvre, c’est une appropriation ou un appariement heureux entre le sujet et l’auteur. » (Gide).  
  2.  Dr.  Action de s’approprier une chose, d’en faire sa propriété. Les choses sans maître sont susceptibles, par nature, d’appropriation. Appropriation par expropriation, par nationalisation ( acquisition). Appropriation par occupation. ➙ occupation, prise, saisie. Appropriation par violence ou par ruse. ➙ conquête, usurpation, 2. vol.

Vous aurez certainement remarqué que chacune des acceptions est précédée d’une marque d’usage. Dans la pratique « robertienne », la marque Didact. nous dit que l’acception en question appartient à la langue savante. Pas à la langue parlée ordinaire. Ce que je n’ai aucune difficulté à admettre, car cette acception m’était inconnue. Et la phrase de Gide, qui se veut un exemple d’emploi, ne joue pas très bien son rôle. À mes yeux, du moins. Le Littré, lui, en donne un plus convaincant : L’appropriation d’un local au service des malades. Mais passons!

L’autre marque d’usage, à savoir Dr., nous dit que l’acception en question appartient à la langue juridique. Sa présence ne me surprend pas non plus, car les exemples d’emploi fournis, à savoir appropriation par expropriation, nationalisation, occupation, violence, ruse, sont des unités lexicales qui peuvent difficilement sortir de la bouche de quelqu’un qui ne fraie pas avec le milieu de la justice.

Ce terme serait donc d’un emploi limité. Limité soit à la langue savante, soit à la langue juridique. Ce qui explique que ce mot ne fasse pas partie de mon vocabulaire actif : je ne suis ni savant, ni juriste.

Vous aurez également remarqué, j’en suis sûr, que le verbe utilisé pour dire l’action décrite n’est pas tout à fait le même. Dans le premier cas (action d’approprier), le verbe est transitif; dans le second (action de s’approprier), pronominal, ainsi appelé parce qu’il se conjugue avec un pronom personnel qui est de la même personne que le sujet.

Moi, je n’ai jamais utilisé le verbe approprier autrement que sous sa forme pronominale. Jamais avant aujourd’hui, je ne l’avais même rencontré sous sa forme transitive. Ce qui m’a amené, vous l’imaginez sans peine, à me poser bien des questions, à vouloir en savoir plus. Étant donné que le sujet du présent billet n’est pas la petite histoire — aux multiples rebondissements, cela va sans dire — du mot appropriation, je me suis dit que, même si le sujet pouvait vous intéresser, il valait mieux reporter à plus tard la présentation du fruit de mes recherches.

Comme je le mentionnais en entrée, le mot appropriation ne faisait pas partie de mon vocabulaire actif. Jusqu’à tout récemment. Cela ne m’a jamais empêché d’en parler à l’occasion. Sans jamais toutefois l’appeler par son nom. Et ce, parce que l’essentiel de mon propos était alors tout autre que le terme lui-même.  

Ceux qui me lisent depuis un certain temps se rappelleront peut-être que…  

1-  Dans un de mes billets sur la stylistique comparée (Voir ICI), j’ai parlé de l’origine de l’adjectif impressionniste, substantivé sur-le-champ, mot qui ne figurait pas dans le dictionnaire avant les années 1870.

J’y décris ce qu’un mot peut subir quand il échappe à celui qui lui a donné naissance. Autrement dit, quand ceux qui sont visés par le mot SE l’approprient au lieu de S’en offusquer.

Pour rappel, c’est un critique d’art qui a créé ce mot. Il se moquait de certains peintres dont les dernières œuvres ne lui plaisaient pas. Ces dernières s’éloignaient trop de l’académisme qui régnait alors en maître et qui était pour lui la forme artistique par excellence. La seule, à ses yeux, digne de ce nom. Tout ce qui s’en éloignait n’était forcément pas de l’art! On pouvait donc le ridiculiser, lui et ceux qui le pratiquaient. Et c’est ce qu’il a fait.

Ce mot, qui se voulait une raillerie, fut vite repris par le public et surtout par les artistes eux-mêmes. Ces derniers en firent leur titre de gloire. « On la leur jeta comme une pierre: ils s’en parèrent comme d’un joyau », a-t-on alors écrit. Le public et les peintres se sont approprié(s) ce terme en le détournant de sa fonction première. Et l’USAGE leur a donné raison. L’impressionnisme venait de naître, au grand dam, j’en mettrais ma main au feu, du journaliste en question. 

2-  À la demande d’un correspondant, je me suis déjà intéressé à l’emploi du mot Docteur pour désigner un simple médecin. (Voir [1], [2] et [3])

À son arrivée dans la langue, le mot docteur servait à désigner celui

« Qui est promeu dans une Université au plus haut degré de quelque Faculté. Docteur en Théologie. Docteur en Droit […], Docteur en Médecine ». (DAF, 1ère éd., 1694)

Ne pouvait donc alors être dit docteur que celui qui avait complété avec succès des études de troisième cycle. C’est ainsi qu’on appelle aujourd’hui les études qui mènent au plus haut degré que décerne une université.

Si aujourd’hui les médecins se font appeler docteur, c’est qu’ils ont détourné à leur avantage le sens de ce mot. Ils se sont approprié(s) le titre de docteur, même s’ils n’ont pas fait d’études de troisième cycle, les seules qui mènent à l’obtention d’un doctorat. Je devrais plutôt dire à l’obtention d’un VRAI doctorat. Car cette appropriation a même conduit les universités à créer de toutes pièces un doctorat de premier cycle! Ce qui, vous en conviendrez, est un non-sens, car le doctorat est, dans tout autre domaine que celui de la santé, le couronnement d’études de troisième cycle. Les universités voulaient sauver la face. Pas la logique, qu’en toutes autres circonstances elles se font un devoir d’enseigner.

3-  Il est un autre terme que tous — quelle que soit leur nationalité et peut-être même leur langue — utilisent couramment sans se rendre compte que son emploi résulte d’une appropriation. Ce mot ne vous vient sans doute pas à l’esprit, mais vous le connaissez très bien et l’utilisez depuis fort longtemps. Il s’agit du mot américain, adjectif ou substantif. J’en ai parlé brièvement dans une note de fin de texte (Voir ICI). 

Si vous entendez parler d’Européens, d’Africains, de Brésiliens ou encore de Canadiens, vous comprenez, sans qu’on ait à vous faire un dessin, que l’on parle de personnes qui vivent en Europe, en Afrique, au Brésil ou au Canada. Aucune méprise possible, car ces adjectifs, devenus noms, tirent leur origine du nom de la région que ces personnes habitent. Mais il n’en est pas toujours ainsi, du moins pas de façon aussi évidente (1).

Que faut-il comprendre quand on lit ou qu’on entend le mot américain?… Étrangement, tout dépend de ce dont il est question. 

Quand on parle, par exemple, du continent américain, on fait dire à l’adjectif ce que tout francophone comprend d’un adjectif qui tire son origine du nom d’un lieu. Dans ce cas-ci, propre à l’Amérique. Point n’est besoin d’un dessin pour comprendre cela. Mais tel n’est pas toujours le cas. J’irais même jusqu’à dire qu’avec ce mot tel est rarement le cas.

Si un texte parle de politique américaine ou du président américain, vous comprenez sans faire d’effort qu’il ne s’agit ni de la politique ni du président de l’Amérique (ou des Amériques), mais bien de la politique et du président des États-Unis d’Amérique. Ce que reconnaît d’ailleurs tout dictionnaire d’usage. Dans ce dernier cas, le mot américain voit son sens premier réduit comme une peau de chagrin. Comme si l’Amérique se résumait à un seul et unique pays, les États-Unis! Comment, dans de telles circonstances, ne pas parler d’appropriation? Je vous le demande.

Ne devrais-je pas, tout comme Joe Biden, me dire Américain? Certainement, car j’habite moi aussi l’Amérique, mais l’usage en a décidé autrement. Et l’usage, en langue, est tyrannique (2). Même si, selon certains, il serait préférable d’utiliser États-unien ou Étatsunien plutôt qu’Américain, espérer voir un tel changement survenir relève de l’utopie (3). L’appropriation de ce gentilé est irréversible.  

Quel sens le locuteur moyen actuel donne-t-il à appropriation?

Lui attribue-t-il le premier sens que lui reconnaît Le Petit Robert, à savoir « action d’approprier » ou le second sens, « action de S’approprier une chose »?  Même si cela peut paraître présomptueux de ma part, je me risque à dire que c’est le second. Mais quelle idée le locuteur moyen associe-t-il généralement à ce verbe et, forcément, au substantif apparenté? Pour le savoir, j’ai consulté Le Grand Druide des synonymes.  On fait dire à S’approprier : prendre arbitrairement (s’adjuger, s’arroger, s’attribuer, s’octroyer, usurper; prendre en entier (accaparer, monopoliser, retenir, s’emparer de, se rendre maître de). Bref, c’est se rendre indûment possesseur d’une chose, comme le décrit mon vieux Dictionnaire des synonymes, d’Henri Bénac (Hachette, 1956).

Mais, dans les faits, est-ce toujours l’idée d’usurpation, de vol, de mainmise que le locuteur actuel moyen a en tête quand il utilise appropriation?… NON. On lui fait dire bien d’autres choses, comme en font foi les extraits suivants.

– Au sens de « action d’acquérir »

« Appropriation du vocabulaire : mots faciles, mots difficiles, mots impossibles »

– Au sens de « action de maîtriser »

« Une appropriation efficace du logiciel nécessite donc un accompagnement adéquat. Ce guide a été conçu dans le but de faciliter cet accompagnement : il vise à maximiser les ressources de […] en les rendant aisément accessibles par des explications brèves et ciblées. » 

– Au sens de « action d’apprendre »

 « … nous situons cette recherche dans le domaine des études sur l’appropriation des langues secondes ».

– Au sens de « action d’utiliser »

« Bien que cette théorisation s’appuie sur la conservation de la langue anglaise comme langue officielle et sur son appropriation par les écrivains des anciennes colonies britanniques, les écrivains de langue française de la Négritude peuvent s’inscrire dans cette conception émancipatrice de l’appropriation de la langue française. »

– Au sens de « action de mémoriser »

« À notre connaissance, il n’existe pas d’études relatives à l’appropriation de l’orthographe française menée auprès de ces élèves. Afin de combler ce vide, nous avons souhaité apporter… »

 – Au sens de « action d’aménager »

« La plupart des géographes s’accordent pour placer au cœur de leur définition du territoire la notion d’appropriation, en le caractérisant comme une portion d’étendue spatiale découpée et organisée par les pratiques sociales et politiques d’un groupe humain, soit un “espace socialisé, approprié par ses habitants quelle que soit sa taille”, ou encore “une portion de la surface terrestre que se réserve une collectivité humaine qui l’aménage en fonction de ses besoins”. »

– Au sens de « action de faire comme si l’on en est  l’auteur »

« Pour comprendre un texte, le lecteur doit réduire la distance (historique, culturelle, linguistique, axiologique etc.) qui existe entre lui-même et le texte. La construction du sens d’un texte est ainsi fondée sur un paradoxe, puisque le lecteur doit à la fois se l’approprier et le mettre à distance. Le lecteur s’engage ainsi dans un processus réflexif dans lequel il confronte le texte à la signification dont il l’investit, construit son identité de lecteur et interroge le texte non seulement au niveau sémantique mais aussi au niveau structurel et stylistique. » 

– Au sens de « action de »  (Je donne ici ma langue au chat.)  

« Appropriation de la temporalité au cours du vieillissement normal et pathologique

Pour approcher les altérations de la temporalité dans la maladie d’Alzheimer, nous étudions une population de référence et 22 patients en phase légère à modérément sévère, avec une échelle sémantique de temporalité et une tâche d’estimation de durée d’actions de la vie quotidienne clinique et pour concevoir un paradigme d’exploration en IRMf. »  

– Au sens de « action d’intégrer dans son vocabulaire actif »

« Même si la version proposée ici par l’apprenant-scripteur est assez pauvre en termes d’associations, de trouvailles, elle témoigne tout de même d’une appropriation lexicale. On voit que l’apprenant s’est approprié le vocabulaire du conte « il était une fois…ta mère-grand…porter ce panier…« .

– Au sens de « action d’emprunter » (4)

« L’appropriation lexicale du terme « tourisme durable » par les élites néolibérales du secteur a contribué à une croissance sans limites des voyages à vocation hédoniste, pré-pandémie de COVID-19. »

Cela devrait suffire pour prouver mon point : il y a appropriation et appropriation. Autrement dit toutes les appropriations ne sont pas identiques.

Qu’en est-il alors quand on rencontre appropriation culturelle, syntagme qui a fait récemment son apparition dans la presse, écrite ou parlée (Voir ICI)? Y a-t-il là aussi manque de consensus sur son sens? Autrement dit, son sens varie-t-il en fonction de son utilisateur? Voilà une question qu’il me faut absolument examiner de près.

Maurice Rouleau

 

(1)  La relation entre le gentilé (i.e. nom donné aux habitants d’un lieu) et le nom du lieu n’est pas toujours aussi flagrante que dans le cas de Canadien, Brésilien, Africain ou Européen.

Sauriez-vous dire, par exemple, où vivent les Monterois, les Cadilois, les Gardangeois, les Cayens, les Campivalenciens ou encore les Issoldunois?… Si je peux vous dire, sans crainte de me tromper, que ces gens habitent respectivement Mont-Royal, Île-Cadieux, Ange-Gardien, Havre-Saint-Pierre, Salaberry-de-Valleyfield et Issoudun, c’est que j’ai préalablement consulté le site de la Commission de toponymie du Québec. Sinon, je serais resté bouche bée, comme vous peut-être.

N’allez pas croire qu’il n’y a qu’au Québec que les gentilés soient déroutants. Que non! Comment pensez-vous qu’en France on appelle les habitants de Villefranche-sur-Saône (Rhône), de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), de Saint-Omer (Pas-de-Calais), de Saint-Pierre-sur-Dive (Calvados) ou encore ceux de Pau (Pyrénées-Atlantiques)?…  Je vous le donne mille. Ce sont respectivement les Caladois, les Déodatiens, les Audomarois, les Pétruviens et les Palois. Foi du Petit Robert!

(2) Voici deux autres cas où l’USAGE contrevient à la logique.

  • Tous parlent du CIO (Comité International Olympique). La logique de la langue voudrait pourtant que l’on parle du COI (Comité Olympique International). (Voir ICI).
  • Tous, ou presque, parlent d’huile d’olive extra vierge alors qu’il faudrait plutôt la qualifier de vierge extra (Voir [1] et [2]). 

Ces façons illogiques de s’exprimer sont tellement ancrées dans nos habitudes langagières qu’elles sont devenues indélogeables. En fait, tellement que nous ne nous rendons pas compte de ce qu’elles sont. Nous sommes pour ainsi dire condamnés par l’USAGE à vivre avec ces incongruités. 

(3)Pour désigner les habitants des États-Unis, la logique voudrait qu’il soit plus approprié d’utiliser non pas Américain, mais bien États(-)unien, mot qui, soit dit en passant, serait d’origine québécoise (Voir ICI).  Soit. Mais cette logique n’est peut-être pas sans faille.

Attardons-nous un instant sur le nom du pays : Les États-Unis d’Amérique. Force est de reconnaître que le premier élément États-Unis n’a rien de bien original. Il dit seulement que des États se sont unis, à un moment donné de leur histoire, dans un but commun. Rien de plus. C’est, à bien y penser, assez banal comme nom.

Alors, proposer d’appeler États-uniens les gens de ces États, c’est supposer que ce gentilé est plus spécifique que celui que l’on voudrait voir disparaître, à savoir Américain. Mais l’est-il vraiment? Là c’est moins sûr. Je m’explique.

Pour que ce gentilé soit dit spécifique, il faudrait que le pays qu’habitent ces gens soit le seul à s’appeler ainsi. Mais tel n’est pas tout à fait le cas. Vous l’ignorez peut-être, mais le nom officiel long du Mexique est Estados Unidos Mexicanos, que Europa (site officiel de l’Union européenne, Annexe 5) traduit par « (les) États-Unis mexicains ». C’est dire que le fait d’appeler États-Uniens plutôt qu’Américains ceux qui habitent le pays connu sous le nom de États-Unis d’Amérique est là encore une forme d’appropriation. Serait-ce la raison pour laquelle le Mexique est mieux connu sous son nom officiel court : México?… Chose certaine, cette façon de faire lève toute ambiguïté. Et confère au nom États-Unis d’Amérique une certaine spécificité.

(4) Dans appropriation lexicale, même le sens du verbe emprunter, qui ici dit bien l’action mentionnée, prend une teinte particulière. En linguistique, l’emprunt ne désigne que l’adoption par une langue d’au moins un élément d’une autre langue (ex. leitmotiv, spaghetti, baklava, far west) sans idée de remise de l’élément emprunté. Et non pas l’utilisation temporaire (avec obligation de remise), comme cela est le cas dans un contexte non linguistique (ex. emprunter un outil, de l’argent).

 

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4 commentaires pour Qu’entend-on vraiment par « appropriation »?

  1. serdeza dit :

    ‘L’appropriation culturelle’ : « son sens varie-t-il en fonction de son utilisateur ? ».
    Bien sûr que oui, et pas seulement de l’émetteur, mais aussi du récepteur. Regardons ce qui s’est passé avec les spectacles ‘SLĀV’ (2018) et ‘Kanata’ (2019) de Robert Lepage, où il a été critiqué de prendre (= voler ?) la voix d’un autre groupe culturel.
    Or, l’histoire de l’art est pleine à craquer de ces prises de voix… certaines parfaitement ignobles, mais d’autres justes et efficaces pour faire la part des choses et même la part des vaincus.
    Peut-on apprendre/enseigner l’histoire du Canada sans s’approprier (= assumer) d’une pluralité de voix et les faire sortir du silence génocidaire, de la simple ignorance où elles ont été traînées jusqu’à nous ?

  2. Patrick Touzé dit :

    Bonjour,
    « Le public et les peintres se sont appropriés ce terme en le détournant de sa fonction première. »
    « Ils se sont appropriés le titre de docteur »
    S’agit-il de l’amorce d’un prochain billet ou de deux fautes d’accord?

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